Hugo Boris partage son activité professionnelle entre l'écriture cinématographique et littéraire. Il a fait des débuts précoces, une nouvelle très remarquée à 24 ans puis un premier roman deux ans plus tard. Des genres littéraires déconstruits, des thèmes récurrents malgré la diversité des sujets, font de lui une voix originale.
Hugo Boris a intégré
Sciences-Po à Bordeaux après une année d'hypokhâgne. Après son diplôme, il a accompli le cursus de
l’École nationale supérieure Louis Lumière.
Cinéaste le jour, écrivain la nuit, selon ses propres termes, il a réalisé une dizaine de courts métrages et de documentaires. Cependant il se lance très rapidement dans une carrière littéraire. Sa nouvelle
N'oublie pas de montrer ma tête au peuple, reprise de la dernière phrase de
Danton au pied de l'échafaud, remporte le
prix du jeune écrivain. Il a à peine 24 ans et se réclame de l'influence de
Maupassant et de
Michel Tournier. Deux ans plus tard, un roman,
Le baiser dans la nuque, la rencontre improbable d'un professeur de piano et d'une sage-femme sourde et muette, reçoit le prix du
festival du premier roman de Chambéry et le
prix Emmanuel Roblès.
La délégation norvégienne place le lecteur au coeur du texte, car l'assassin, c'est lui, qui doit découper les dernières pages avec un coupe-papier. Un livre très remarqué par la critique encore une fois. Le suivant,
Je n'ai pas dansé depuis longtemps, histoire d'un cosmonaute qui passe 400 jours en apesanteur, remporte lui aussi plusieurs prix dont l'
Amerigo Vespucci et fait comparer Boris à
un Jules Verne moderne. En 2013, il publie
Trois grands fauves, portrait de trois personnalités hors du commun,
Danton,
Victor Hugo et
Winston Churchill, qui ont en commun d'avoir affronté l'adversité de face.