Ce rouge incandescent selon Nicolas de Staël

Ce que dit l'éditeur

Le Concert

Le rouge est là, vibrant comme une mer où flottent les Instruments. On s'y noie, on s'y perd. Le Concert, tableau ultime de Nicolas de Staël, inachevé, ne cède rien de son mystère. L'œuvre détonne, étonne par sa taille, par son style, par ce rouge incandescent qui fascine.

Pourquoi ce rouge ? Pourquoi, après l'abstrait, ce retour au figuratif ? Pourquoi un homme dans la force de l'âge, au sommet de sa gloire choisit-il de mettre fin à ses jours ? D'un bout à l'autre de sa vie, du petit prince de Saint-Pétersbourg fuyant la violence de la révolution russe à l'artiste suspendu aux rives lumineuses de la Méditerranée, de l'enfant orphelin au peintre fou d'amour, Staël déconcerte. Assoiffé d'absolu, tendu, toujours, vers la perfection de son art, il a vécu passionnément, désespérément, allant, venant d'un lieu à l'autre, d'une femme à l'autre pour finir sa vie sur ce rouge chavirant. Comme un point d'orgue.

Certains tableaux ont cette étonnante capacité de nous réenchanter, corps et âme, de mobiliser notre mémoire, notre imaginaire, nos émotions.

Mais comment sont-ils nés ?

Approchez-vous et découvrez à l'intérieur des deux rabats ce tableau et un détail agrandi.

Vous êtes au cœur de l'œuvre !