La crise globale : on achève bien les classes moyennes, et on n'en finit pas d'enrichir les élites - Jean-Michel Quatrepoint

La crise globale : on achève bien les classes moyennes, et on n'en finit pas d'enrichir les élites

Jean-Michel Quatrepoint

Mille et une nuits | septembre 2008
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Ce que dit l'éditeur

Mille et une nuits

La crise des subprimes ? C'est la faute des banques. La bulle Internet ? C'est la faute de la spéculation. Les fermetures d'usines et les délocalisations ? C'est la loi de l'économie. Le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre ? Ils n'ont bien sûr rien à voir avec le développement exponentiel des transports et le mouvement brownien des marchandises aux quatre coins de la planète. Les hausses vertigineuses des matières premières ? C'est la faute des Chinois, des Indiens et des Brésiliens. Bref, d'une demande qui explose. À chaque phénomène, on trouve une explication technique, et surtout partielle, généralement a posteriori.

Mais jamais, au grand jamais, on ne cherche à relier les problèmes les uns aux autres. Dans une société dominée par la globalisation, il ne faut surtout pas... globaliser les problèmes. Car ce serait reconnaître que la crise que le monde traverse, comme la paupérisation en marche de nos classes moyennes, ne tombe pas du ciel et qu'il s'agit bien d'une crise globale.

Elle est la conséquence des dérives d'un processus entamé, voilà près de trente ans, lorsque le capitalisme anglo-saxon a décidé de revenir aux sources du libéralisme et de s'imposer aux quatre coins du monde. Dans les années quatre-vingt-dix, l'alliance sino-américaine, Internet et la financiarisation de l'économie ont fait croire au triomphe définitif de la mondialisation. Trop rapide, trop forte, trop brutale, elle a débouché, après le 11 septembre 2001, sur une sorte de spirale infernale, une fuite en avant des pays occidentaux dans une économie de la dette. Les Anglo-Saxons ont joué les apprentis sorciers.

Jean-Michel Quatrepoint écrit le roman de cette globalisation qui se voulait heureuse et qui tourne au fiasco pour les Occidentaux.

Résumé

La mondialisation permet la circulation des capitaux et des pays comme la Chine s'approprient des pans entiers de secteurs économiques. La France n'a pas pris les options nécessaires pour lutter contre ces deux phénomènes économiques. Ainsi, les classes moyennes connaissent désormais une certaine paupérisation. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
17 septembre 2008
Collection(s)
Essai
Rayon
Économie
EAN
9782755500684
Nombre de pages
306 pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0 cm x 13.0 cm x 1.6 cm
Poids
304 g