La bibliothèque perdue : autobiographie d'une culture
Walter Mehring
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce qu'on en penseL’histoire vraie d’un fugitif littéraire héritant de la bibliothèque magistrale de son père dont les titres ne sont pas du goût des nazis. La vie de ce fils prodigue, Walter Mehring, est le roman d’un sauveur de romans. Mieux encore, il les ouvre, ces chefs-d’oeuvre, en expose le contenu pour répondre au mal et à la violence par l’espérance, le discernement, la foi et la liberté. Ainsi, la lecture devient la garantie d’un monde habitable, sans toucher aux textes originaux, sans aucun pseudo-prétexte. Actuel, n’est-ce pas ? |
Ce que dit l'éditeurNé à Berlin à la fin du XIXe siècle, Walter Mehring a hérité de son père le respect de la littérature, ainsi que son immense bibliothèque de milliers de livres. Comme son père, il veut croire que le livre et la lecture sont essentiels au progrès, à la compréhension mutuelle et au contentement de l'esprit Après la Première Guerre mondiale, Mehring devient un acteur de premier plan de l'avant-garde européenne. Poète et parolier de cabaret, il créé le mouvement Dada à Berlin. Avec la montée du fascisme, alors que l'Europe se transforme en une zone de danger pour les artistes et la libre-pensée, Mehring constate avec effarement que la culture des livres célébrée dans la bibliothèque de son père est rejetée par les nouveaux maîtres de l'Allemagne. Bientôt, ses propres livres sont brûlés par les chemises brunes et Mehring va devenir un « fugitif littéraire ». En exil à Vienne, Mehring tente de faire sortir clandestinement la bibliothèque de son père. Son sort va s'avérer pire que le sien : il parvient à s'enfuir, mais la bibliothèque est réduite en cendres par les nazis en 1938. Dans La Bibliothèque perdue. Autobiographie d'une culture, Mehring déballe en pensées ses caisses de livres, évoque ce que chacun signifiait pour lui et son père. Écrit avec humour et lucidité, Mehring compare l'humanisme de l'époque de son père avec le chaos de l'Europe en guerre. La bibliothèque paternelle devient une métaphore pour enseigner comment l'optimisme et la foi dans le progrès du XIXe siècle ont cédé la place au chaos et aux autodafés du XXe siècle. Proche du Monde d'hier de Stefan Zweig, La Bibliothèque perdue est un hymne au livre et à la lecture. |
RésuméL'auteur, fondateur du dadaïsme à Berlin, évoque l'importance de la bibliothèque paternelle, détruite en Allemagne par les nazis en 1938. Il passe en revue tous les livres en explicitant le sens qu'il revêtait pour son père et lui. Il compare l'humanisme du XIXe siècle et la foi dans le progrès avec la barbarie du XXe siècle. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Walter Mehring
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
19 septembre 2014
Collection(s)
Le goût des idées
Rayon
Littérature allemande
Contributeur(s) EAN
9782251200439
Nombre de pages
268
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
1.5
cm
Poids
280
g
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