Chine-Vatican, la route du dialogue

Ce que dit l'éditeur

A l’occasion des jeux Olympiques à Pékin, le Jour du Seigneur propose un coup de projecteur sur l’Église de Chine et sur ses liens avec le Vatican.
Durant la Révolution culturelle initiée par Mao, tous les croyants ont été persécutés. Le système communiste a obligé toutes les communautés à se déclarer. Les catholiques, soit 1% de la population, ont alors adopté des attitudes différentes face aux exigences du pouvoir qui ne tolérait aucune relation avec l’extérieur. C’est ainsi qu’est née l’Église dite officielle et l’Église dite souterraine : la pratique religieuse se révèle plus délicate à Pékin et plus souple à Hong-Kong. Mais cela n’entame pas la ferveur des catholiques de Chine dont l’idée est de ne pas provoquer l’autre mais de rester fidèle. Aujourd’hui le Saint Siège entretient des relations avec 172 États mais la Chine n’en fait plus partie depuis la rupture de leurs relations diplomatiques en 1951. Malgré cette rupture, Rome désire renouer un dialogue avec les autorités chinoises. Quels sont les enjeux de ces liens ? Quelles réactions a suscité la récente lettre de Benoît XVI aux catholiques chinois qui rappelle le droit international en terme de liberté confessionnelle ? Avec les interventions du Cardinal Zen, évêque de Hong Kong et le Cardinal Etchegaray, ancien missionnaire de la paix en Chine.