Saint Honorat : île aux Saints, île de prière

Ce que dit l'éditeur

Musique sacrée et architecture religieuse composent une partition spirituelle propre au réalisateur Maurice Tanant. Dans ces registres, nous lui devons le très beau documentaire « Chanter la semaine sainte » et un « Portrait de Joseph Gélineau », le compositeur des psaumes en français. Dans ce film, il nous embarque à la rencontre d'un lieu, d'un homme, d'une communauté religieuse, d'une spiritualité régie par le travail et la prière. Saint Honorat choisit en l'an 400 l'île déserte de l'archipel de Lérins pour en faire un lieu d'ermitage. Rejoint par d'autres moines, il fonde une communauté monastique. Son monastère deviendra un grand centre spirituel en Provence et contribuera à sa christianisation. Malgré les soubresauts de l'histoire, la vie monastique n'a pratiquement pas cessé dans ce monastère cistercien. De simples touristes ou des pèlerins s'embarquent pour visiter l'île de la clôture pendant une heure ou pour y vivre un temps de retraite. Dans ce cadre, ils participent à la vie commune des moines, partageant en silence le repas et les oraisons qui ponctuent le cours des jours. Ainsi, les moines de Saint Honorat vivent dans la tradition des saints de l'île de Lérins : enfermés pour être plus ouverts aux autres, au monde. Un film qui porte à la méditation.