La justice. Vitoria : le fondement éthique de la justice - Francisco de Vitoria

La justice. Vitoria : le fondement éthique de la justice

Francisco de Vitoria , Jean-Paul Coujou

Dalloz | juin 2014
57,00 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
60,00 €
Disponibilité en ligne
à commander
Expédié sous 8 j

Ce que dit l'éditeur

Dans l'oeuvre imposante que représentent les Commentaires sur la Secunda secundae de Thomas d'Aquin consacrés à la loi, Vitoria (1483-1546) retrouverait par anticipation la célèbre et percutante phrase d'ouverture de la Théorie de la justice (1971) de John Rawls : «La justice est la première vertu des institutions sociales comme la vérité est celle des systèmes de pensée». En effet, le fondateur de l'École de Salamanque rappelle au moment même où il définit l'homme en tant qu'animal politique, qu'aucune société n'est en mesure de continuer à exister en faisant l'économie d'une réflexion sur ce qu'elle comprend par juste ou injuste. Cette interrogation s'avère d'autant plus nécessaire que toute société envisagée dans la perspective de sa fonction distributive, se heurte au problème retors que constitue par exemple l'inévitable exigence de répartition et de restitution à tout un chacun de ce qui lui revient.

Par la médiation du droit et de la loi, le juste apparaît progressivement aux hommes comme un prédicat universel s'attribuant «à plusieurs sujets qui diffèrent par leur être» (Thomas d'Aquin) ; il dispose l'homme par la lumière de la raison à rendre effectif son processus d'unification intérieure et à accomplir, par là même, l'humanisation en chacun dans le but implicite de s'opposer à la barbarie. La disposition à être et à agir avec autrui que crée la justice participe à conformer la pratique sociale aux impératifs de la droite raison ; la relation sociale et politique avec autrui se trouve ainsi progressivement imprégnée de rationalité et de mesure, sans lesquelles l'accès à la culture ne peut éthiquement aboutir. La justice a ainsi le pouvoir de modifier l'être de l'homme dans son rapport avec autrui, à savoir en ce qui concerne les pratiques, les institutions et la manière de vivre ensemble, tout comme la représentation que l'homme est en mesure de se faire de lui-même.

Jean-Paul Coujou

Résumé

Dans ses Commentaires sur la Secunda secundae de Thomas d'Aquin, le fondateur de l'école de Salamanque (1483-1546) rappelle qu'aucune société ne peut faire l'économie d'une réflexion sur ce qu'elle comprend par juste ou injuste. J.-P. Coujou reprend le texte des questions 57 à 61 et en livre un large commentaire. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
18 juin 2014
Collection(s)
Bibliothèque Dalloz
Rayon
Droit
EAN
9782247136391
Nombre de pages
427 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 2.5 cm
Poids
615 g