La 10e légion de Napoléon : le corps d'armée du maréchal Davout, 1803-1813 - Régis Jonckheere

La 10e légion de Napoléon : le corps d'armée du maréchal Davout, 1803-1813

Régis Jonckheere , André Lesage

Mineur éditeur | juin 2021
28,50 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
30,00 €
Disponibilité en ligne
à commander
Expédié sous 8 j

Ce que dit l'éditeur

2021 année Napoléon

Autour du sarcophage de Napoléon Ier dans la crypte des Invalides sont inscrites ses belles victoires : Austerlitz 1805, Iéna 1806, Eylau 1807, Wagram 1809 et Borodino 1812, mais sans le corps d'armée de Davout l'épopée n'aurait pas été si éclatante !

L'histoire débute à l'été 1803. Le Premier Consul Bonaparte décide d'installer des garnisons le long des côtes françaises et belges. Sa stratégie : traverser la Manche à partir des ports de Boulogne, d'Ambleteuse et d'Etaples afin d'envahir l'Angleterre. Les côtes des Hauts-de-France abritent près de 100 000 hommes. Bonaparte confie le camp de Bruges à un jeune général de 33 ans qui a déjà une carrière militaire prestigieuse, Nicolas Davout.

Cet été 1803, une berline à quatre chevaux se dirige vers la côte flamande, avec à son bord, le général en chef du camp de Bruges. Il a pour mission de constituer trois camps militaires de Gravelines à la frontière hollandaise. L'entreprise prend des proportions gigantesques. Davout forme trois camps militaires, deux à Ostende, un sur les territoires de Coudekerque-Branche et Téteghem, qui abriteront 30 000 hommes. Durant 22 mois, ces troupes sont formées au combat et à la discipline avec l'objectif de mettre le pied sur les îles britanniques. Mais l'histoire en décidera autrement.

Face à la menace venue de l'est, l'Empereur quitte avec ses troupes la Côte d'Opale pour la Bavière afin de faire face à l'armée austro-russe. Le 2 décembre 1805, Napoléon remporte une victoire éclatante à Austerlitz. Les artisans de ce succès : les soldats de Davout. Au matin du 14 octobre 1806, Napoléon entame une bataille à Iéna avec des troupes supérieures en nombre à celles de l'ennemi, tandis que Davout et son 3e corps d'armée commencent un combat à Auerstaedt face à une armée cette fois plus importante que la sienne. Mais le succès est encore là ! En une journée, l'armée prussienne est détruite.

Le 26 octobre 1806, face à l'Empereur, le Maréchal Davout dit que « le 3e corps serait toujours digne de la confiance de son souverain et qu'il serait pour lui, dans toutes les circonstances, ce que la 10e légion avait été pour César. ». Cette citation sonne juste car jusqu'en 1813, Davout et ses divisions sont les artisans de la victoire d'Eylau, de Ratisbonne, d'Eckmühl, de Wagram, de Smolensk et de Borodino.

L'année 2021, commémorant le bicentenaire de la mort de Napoléon 1er, aura été marquée par le retour des cendres du Général Charles Étienne Gudin, lieutenant du Maréchal Davout de 1803 à 1812, lors d'une cérémonie, à Paris, à l'Hôtel des Invalides.

Résumé

En 1803, Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, confie le camps de Bruges au général Nicolas Davout. Cette monographie retrace l'itinéraire de ce militaire et du troisième corps d'armée, surnommé la 10e légion en référence aux armées de César. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Régis Jonckheere (Auteur), André Lesage (Auteur)
Éditeur(s)
Date de parution
23 juin 2021
Rayon
Histoire de France
Contributeur(s)
David Chanteranne (Préfacier)
EAN
9791090227446
Nombre de pages
159 pages
Reliure
Relié
Dimensions
31.0 cm x 22.0 cm x 1.1 cm
Poids
850 g