Le destin : se battre ou se soumettre ?

Ce que dit l'éditeur

Les événements de notre vie sont-ils déterminés d'avance par une puissance qui nous dépasse à l'image du fatum antique ? Avons-nous une vocation innée inscrite dans nos gènes visible dans certaines destinées ? Depuis toujours, l'homme a exploré ces questions à travers les mythes, la littérature, mais aussi l'astrologie et autres arts divinatoires. Certaines familles semblent vouées à la malédiction, celle des Kennedy en est un illustre exemple. Depuis quelques années, la « psycho-généalogie » propose de soigner les maux endurés par des membres d'une famille en explorant leur histoire sur plusieurs générations. Les invités de s'interroger sur ces pratiques superstitieuses, les croyances dans le déterminisme et la recherche d'une filiation : ne seraient-elles pas des tentatives de réponses cohérentes de l'homme d'aujourd'hui face à une vie bouleversée par la mondialisation, une recherche de sens manifeste aussi de tout temps ? Un débat philosophique mené par le physicien Etienne Klein, le psychothérapeute Erik Pigani, l'écrivaine camerounaise Leonora Miano, le théologien protestant André Gounelle et le prêtre Jean-Louis Soulétie. A la question posée « Le destin : se batte ou se soumettre », ils tendent à répondre que la part de liberté de l'homme dans son destin se comprend si on entend le destin non pas comme fatalité ou karma mais bien plutôt comme vocation.