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« J'ai constaté la chose suivante : lorsqu'on tient des propos désagréables à une personne, comme quand on l'insulte ou qu'on la contredit, cela suscite sa réaction : soit elle se venge de l'individu qui l'a offensée soit elle lui portera une longue rancune. [J'en ai donc conclu] que si le mauvais propos provoque ce genre de réaction, il n'est pas impossible que la vérité et les sagesses provoquent des sentiments plus forts chez la personne, même si elle n'en est pas consciente. On demanda à l'Imâm 'Abd Al-Rahmân Al-Iskâfi - que Dieu lui fasse miséricorde ! - : « Est-ce que l'individu qui récite le Coran sans en comprendre le sens en retire quelque avantage ? » Il répondit : « Est- ce que le malade qui boit un médicament dont il ne connaît pas la nature peut guérir ou non ? » Ils répondirent par l'affirmative et il dit : « Il en est de même pour celui qui récite et lit le Coran sans le comprendre. Je dirai même plus : le bénéfice que le malade retire du Coran lui est plus utile que la potion qu'il boit ».
Cet extrait de l'introduction de 'Attâr illustre à merveille l'esprit et les enseignements qu'il souhaite transmettre à travers cette oeuvre. Cette majestueuse anthologie s'inscrit ainsi dans une logique déjà très répandue dans le monde musulman à l'époque d'Attâr qu'il ne fait, ici, que confirmer : Vivifier la mémoire et le modèle des pieux prédécesseurs est un impératif et un repère pour les générations ultérieures.