À Conques, face aux vitraux de Soulages, « un ange est venu me fermer les yeux pour me donner à voir ». De son voyage initiatique et contemplatif à la célèbre abbatiale, Christian Bobin rapporte souvenirs de rencontres, Visions et fragments méditatifs pour nous faire partager sa quête de lumière et son expérience intime du sacré, avec sa voix unique et précieuse de poète.
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Tout commence à Conques dans cet hôtel donnant sur l'abbatiale du onzième siècle où l'auteur passe une nuit. Il la regarde comme personne et voit ce que, aveuglés par le souci de nous-mêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce que ses yeux touchent devient humain - vitraux bien sûr, mais aussi pavés, nuages, verre de vin. C'est la totalité de la vie qui est embrassée à partir d'un seul point de rayonnement. De retour dans sa forêt près du Creusot, le poète recense dans sa solitude toutes les merveilles « rapportées » : des visions, mais également le désir d'un grand et beau livre comme une lettre d'amour, La nuit du coeur.
C'est ainsi, fragment après fragment, que s'écrit au présent, sous les yeux du lecteur, cette lettre dévorée par la beauté de la création comme une fugue de Jean-Sébastien Bach.