Myriam Anissimov
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Myriam Anissimov est née pendant la guerre dans un camp de réfugiés en Suisse. Une histoire personnelle qui imprègne son oeuvre, tant personnelle que biographique et journalistique car elle s'intéresse aux victimes de l'histoire. Elle a ainsi fait publier Suite française, un inédit d'Irène Nemirowski.

Myriam Anissimov a vu le jour dans un camp de réfugiés de Suisse où se parents avaient réussi à passer pour échapper aux rafles des juifs lyonnais. Elle refuse les études bourgeoises due voudrait lui voir faire sa mère, rêve d'être photographe mais rencontre Marcel Maréchal qui l'engage dans son théâtre. Elle est donc comédienne et chanteuse une dizaine d'années, enregistre des chansons sur des poèmes d'Albertine Sarrazin, écrit ses premiers romans et vend de vieux vêtements aux Puces, jusqu'au jour où elle comprend qu'ils proviennent d'Auschwitz et ont été volés aux déportés juifs. Cette révélation change sa vie. Elle décide de se consacrer entièrement à l'écriture. La soie et les cendres paru en 1989, s'inspire de sa découverte. Elle se lance également dans je journalisme et la critique littéraire, réalise grâce à son mari chef d'orchestre des interviews de musiciens pour Le Monde de la Musique, et se lance dans la biographie. Ses sujets sont comme elle des rescapés de la guerre, Primo Levi ou la tragédie d'un optimiste, Vassili Grossman, un écrivain de combat, Romain Gary, le caméléon et Romain Gary l'enchanteur. Gary lui fait découvrir Suite française d'Irène Némirowski, morte en déportation. Elle réussit à faire publier le manuscrit et rédige une préface. Elle collabore à la Fondation des survivants de la Shoah de Steven Spielberg, réalisateur du film La liste Schindler. Son roman La majesté la mort a obtenu le prix Jean Freustié en 200. Elle a aussi écrit plusieurs romans pour les enfants.