David Bosc
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David Bosc concilie trois carrières, éditeur dans une maison suisse, traducteur d'anglais et d'italien avec un remarquable travail sur la correspondance de Jonathan Swift et écrivain, essayiste et romancier dont le troisième livre, La claire fontaine, a pour personnage central le peintre Gustave Courbet.

David Bosc est originaire du midi de la France, Carcassonne où il est né en 1973 et la Provence, de Saint Rémy à Aix, Avignon et Marseille où il grandit, avant de suivre les cours de Sciences-Po à Aix et de partir un an à l'université de Sienne. Il travaille dans différentes maisons d'édition, à Arles par exemple, puis en Suisse à Lausanne où il vit actuellement. Il s'adonne à la traduction, l'italien avec les œuvres de Dino Campana, écrivain maudit qui passa une grande partie de sa vie en asile psychiatrique et poète majeur du Novecento, et l'anglais avec un travail de longue haleine qui lui a pris trois ans dont une année en bibliothèque, 250 des quelques 1500 lettres de la volumineuse correspondance de Jonathan Swift, l'auteur des Voyages de Gulliver, non seulement traduites mais annotées par Bosc. Il rêve maintenant d'une traduction intégrale du corpus. David Bosc, outre quelques essais et préfaces, a écrit trois romans, Sang lié en 2005, Milo en 2009 et La claire fontaine en 2013. Ce dernier raconte les quatre dernières années de la vie de Gustave Courbet exilé en Suisse pour sa participation à la Commune dans une langue que toute la critique s'accorde à trouver superbe.