Claire Daudin
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Claire Daudin, docteur es lettres, professeur de littérature à la foi profondément enracinée qui nourrit son oeuvre. La découverte que sa famille n'avait pas participé à la protection d'enfants juifs organisée dans sa ville l'a bouleversée et elle s'interroge à travers plusieurs livres sur la relation du judaïsme et du catholicisme.

Claire Daudin a accompli une scolarité brillante qui l'a menée à l'Ecole normale supérieure, à l'agrégation de lettres modernes et à un doctorat es lettres. Elle enseigne la littérature dans le cadre de la licence de lettres et sciences politiques proposée par l'Institut universitaire Albert le Grand d'Angers. Elle est aussi un écrivain motivé par sa foi profonde. Ainsi a-t-elle consacré une étude à Bernanos. Une parole libre et une autre à trois grandes figures d'écrivains catholiques, Dieu a-t-il besoin de l'écrivain. Péguy,Bernanos, Mauriac. Elle est d'ailleurs présidente de l'Amitié Charles Péguy. Elle a également écrit deux romans, Le sourire, ou comment surmonter le séisme de la naissance d'un enfant atteint d'une maladie génétique, récompensé par le prix 2009 des Journées du livre chrétien et Mon roman juif, rencontre dans une salle de classe du lycée de Moissac, ville du Tarn et Garonne dont Claire Daudin est originaire, d'une jeune catholique et d'un garçon juif d'origine polonaise qui partent à la découverte l'un de l'autre et d'eux-mêmes. Claire Daudin est hantée par le génocide juif et ses répercussions à Moissac depuis la lecture d'un livre de Catherine Lewertowski, Morts ou juifs. Les maisons de Moissac dans lequel elle relate comment des dizaines d'enfants juifs ont été cachés par un couple dans leur maison de Moissac. La famille de Claire Daudin, qui appartient à la bourgeoisie catholique bien pensante de la ville, le grand-oncle curé d'un village voisin dont elle a retrouvé le journal, ont vécu à proximité sans rien en savoir ou pire, vouloir en savoir. Claire Daudin, dans un livre superbe Les rendez-vous de Moissac, dit ne pas s'en remettre et crie que l'oubli, c'est la barbarie.