Dilasser : dessin

Ce que dit l'éditeur

Dilasser dessin

« Tout commence en général par des dessins, des dessins que je peux faire des heures durant à partir de rien, simplement j'essaie de laisser ma main libre. Je ne veux rien. J'essaie de découvrir quelque chose que je ne connais pas. »

Le peintre François Dilasser (1926-2012) laisse dans son atelier finistérien de Lesneven une masse considérable de dessins, réunis en carnets ou numérotés par année sur feuillets libres. Les critiques et historiens de l'art ont souvent souligné l'importance du dessin chez un Dilasser qui, peintre d'intuition et d'instinct, ne cherche pas à restituer une image, mais plutôt l'émotion ressentie lors de la création de l'oeuvre.

Le présent travail, dans le droit fil d'une exposition au musée des beaux-arts de Brest, se penche activement sur ce corpus. La large sélection présentée s'organise en familles, que les dessins aient donné suite à un tableau, un vitrail, une céramique, voire à une série Têtes, Arbres, Bateaux-feux, ou bien qu'ils soient restés au stade du surgissement premier sur la page.

200 figurent dans l'ouvrage, entièrement rephotographiés, introduits par un texte de référence de Pascal Aumasson. Dans un texte inédit, Antoinette Dilasser nous fait retrouver l'homme côtoyé tant d'années. Au fil des citations, des anecdotes, elle éclaire en écrivain la gestation de l'oeuvre d'un des plus grands artistes contemporains.

La base du travail du peintre François Dilasser (1926-2012) est le dessin, par longues séries d'où naissent des formes singulières. Plus de 200 sont ici choisis et reproduits, à l'appui de textes de référence sur l'artiste.

L'occasion de se placer au plus près du geste créateur. Et d'en lire tantôt l'autonomie revendiquée, tantôt la source à l'oeuvre.