Charles Molette, prêtre du diocèse de Paris élevé à la dignité d'évêque sans diocèse, s'est attaché à l'histoire de l'Eglise pendant la seconde guerre mondiale et en particulier à tous ceux, séminaristes, prêtres, religieux, qui ont donné leur vie dans le combat contre le nazisme et dont le nom reste quasi inconnu.
Charles Molette a té ordonné prêtre du diocèse de Paris en pleine guerre. Il appartient à l'Académie pontificale mariale et est président d'honneur de la Société française d'études mariales. Il a fondé en 1973 l'Association des archivistes de l'Eglise de France qui se donne pour mission de protéger les archives et d'en assurer l'accès aux chercheurs. Il a d'abord travaillé sur le processus de prise de conscience des laïcs de leurs responsabilités dans l'Eglise. Il a en particulier étudié la figure d'Albert de Mun, fondateur de l' Action catholique de la jeunesse française, l'ACJF puis s'est attaché à la tragique période de l'Occupation. Il a montré la dimension idéologique du nazisme : Résistances chrétiennes à la nazification des esprits, Prêtres, religieux et religieuses dans la résistance au nazisme. Il a ensuite voulu sauver de l'oubli ceux, séminaristes, religieux, prêtres et religieuses, qui ont donné leur vie dans la lutte contre la barbarie : un jeune séminariste, Jean Tinturier, Vierzon-Matthausen, L'abbé Pierre de Porcaro, Dinan-Dachau, La mission Saint Paul traquée par la gestapo, Gérard Cendrier, scout et franciscain, Paris-Buchenwald. Il est postulateur général de la cause de béatification collective de 50 martyrs membres de l'ACJF qui ont lutté contre le nazisme dans le cadre du travail obligatoire.