Hervé Drévillon

Hervé Drévillon aime reconnaître les dettes d'amitié qu'il a contractées depuis l'adolescence. Son professeur de lycée qui l'a éveillé à l'histoire, Maurice Agulhon qui a dirigé sa maitrise, Roger Chartier, son maitre et directeur de thèse à l'EHESS et ses amis Pascal Brioist et Pierre Sema qui l'ont orienté vers son domaine d'étude actuel. Mortifié par son échec à l'Ecole normale supérieure, il s'est lancé dans la préparation d'une maitrise sur l'historiographie des guerres de Vendée et de la Chouannerie dans le premier tiers du XIXè siècle sous la direction d'Agulhon qui lui a enseigné les fondements de la recherche. Il a ensuite passé l'agrégation avec succès et a été nommé professeur dans un lycée où on ne lui a confié que des terminales. Cela faisait beaucoup de copies à corriger, dit-il, mais ne l'a pas empêché d'entrer à l'EHESS où il a entrepris, sous la direction de Roger Chartier, dont il dit qu'il lui a appris son métier d'historien et l'a aidé à glisser de la période contemporaine à l'époque moderne, une thèse sur la littérature astrologique du XVIIè siècle. Il aurait préféré le Moyen Age mais ne s'est pas jugé assez bon en latin. De l'astrologie, il est passé à l'escrime avec deux amis férus comme lui de romans de cape et d'épée . De là à l'histoire militaire, il n'y avait qu'un pas. Ses livres principaux : Croiser le fer : violence et culture de l'épée dans la France moderne, XVIè-XVIIè siècles en collaboration avec Pascal Brioist, L'impôt du sang. Le métier des armes sous Louis XIV, Batailles : scènes de guerre de la Table Ronde aux tranchées et Histoire culturelle de la France, XVIè-XVIIIè siècles.