Du déni au crime : des origines psychologiques de la violence
Odile Verschoot
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«C'est moi et c'est pas moi», telle est la double affirmation maintes fois exprimée par certains criminels lors d'entretiens thérapeutiques menés par Odile Verschoot en milieu carcéral, et qui relève du mécanisme de déni. Un pédophile, un meurtrier, un violeur reviennent librement sur leur vie, les raisons de leur incarcération, leur procès et leur condamnation, et, par la délicate instauration de la confiance établie grâce au dialogue, tentent d'en dégager le sens. Au cours d'un lent cheminement s'accomplit alors tout un travail pour se reconnaître, reconnaître l'autre en victime, mais aussi accepter la peine. Défense inconsciente, produit d'une histoire psychique, le déni - qui n'est ni mauvaise foi, ni refoulement, ni esquive pour échapper aux accusations judiciaires - protège, de fait, l'inculpé d'une réalité perçue comme dangereuse et destructrice. Observation clinique, mais aussi réflexion sur notre rapport à la violence, cet ouvrage nous permet de mieux comprendre la pratique complexe du psychologue en prison et favorise un regard plus humain sur nombre de personnes incarcérées. |
RésuméS'appuyant sur des cas cliniques de criminels suivis en milieu carcéral, la psychothérapeute analyse le mécanisme de déni non comme une conséquence mais bien comme étant à l'origine de l'acte violent. Dans une logique de survie face à un vécu infantile instable, le déni vise à protéger la personnalité d'une réalité perçue comme destructrice. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Odile Verschoot
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
28 octobre 2015
Rayon
Psychologie : théorie, généralités [P-604-50-10]
Contributeur(s) Daniel Zagury
(Préfacier) EAN
9782849528549
Nombre de pages
163
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
14.0
cm x
1.3
cm
Poids
233
g
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