On a mangé nos moutons : le Kirghizstan, du berger au biznesman
Boris Petric
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe Kirghizstan est une sorte d'anti-Chine qui, après l'effondrement de l'URSS, a choisi la libéralisation économique et politique. Quelques années plus tard, ce pays ne produit plus rien et développe une dépendance très forte à l'égard de l'extérieur, et de l'aide internationale en particulier. La principale ressource, l'élevage du mouton, a été totalement décimée par les réformes proposées par les grandes institutions internationales. Laminés par la privatisation et abandonnés par Moscou, les Kirghizes font aujourd'hui de «l'ouverture» une stratégie très subtile pour capter et se réapproprier toutes formes de ressources pouvant venir de l'extérieur. À travers une enquête de terrain minutieuse, Boris Petric décrit, non sans humour, les multiples rencontres parfois cocasses et souvent teintées d'incompréhension entre la population locale et toutes les bonnes volontés étrangères venues les réformer. ONG, fondations philantropiques, agences internationales et de nombreux missionnaires en tout genre tentent de peser sur la réorganisation de cette société. Cet ouvrage nous interpelle face à la multiplication de ce type de «société de trafics» dans le contexte de la globalisation. |
RésuméLe Kirghizstan post-soviétique s'est lancé dans la voie de la libéralisation économique et politique. Aujourd'hui, le pays ne produit plus rien, dépend des aides extérieures et les kirghizes se sont spécialisés dans la captation de ces aides. Une enquête sur l'incompréhension qui règne dans cette "société de trafics" entre les locaux et les étrangers venus les réformer. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Boris Petric
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
24 janvier 2013
Collection(s)
Anthropolis
Rayon
Pays d'Asie de A à Z
EAN
9782701165042
Nombre de pages
207
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.6
cm
Poids
264
g
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