Tuer une nation : l'assassinat de la Yougoslavie - Michael Parenti

Tuer une nation : l'assassinat de la Yougoslavie

Michael Parenti

Delga | septembre 2014
18,05 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
19,00 €
Disponibilité en ligne
à commander
Expédié sous 8 j

Ce que dit l'éditeur

Après le renversement du communisme en Europe de l'Est et en Union soviétique, la République fédérale de Yougoslavie est restée le seul pays de la région à n'avoir pas rejeté ce qui restait de son socialisme pour installer à la place un système de marché sans entrave à la pénétration du capital. La Yougoslavie avait en effet refusé l'ouverture totale de son économie, de son secteur public important et de ses ressources nationales à prix bradés aux investisseurs et aux créanciers internationaux. C'est pour cette dissidence face au catéchisme inquisiteur capitaliste, et pour rien d'autre, que la Yougoslavie fut attaquée, démantelée et dévastée.

Bien sûr il a fallu habiller cette vérité concrète dans la narration mensongère imposée ad nauseam par les médias et les pouvoirs politiques occidentaux : enrôler la question ethnique pour servir des intérêts de classe, en diabolisant Milo(...)evi(...) comme le génocidaire absolu, et arriver à faire croire, malheureusement même à l'honnête homme, que l'OTAN, pourtant bras armé du capitalisme prédateur, avait effectué une « conversion humanitaire ». L'on tenait enfin une « guerre juste », des bombardements capitalistes humanitaires ! Michael Parenti montre ici au contraire que la plupart des opérations de nettoyage ethnique à travers l'ex-Yougoslavie ont été perpétrées non pas par les Serbes mais contre eux ! Et que le « plus grand défi militaire » - d'après l'expression de Clinton - de l'histoire de l'OTAN, fut en fait un passage à tabac sadique d'un petit pays par les forces militaires les plus puissantes du monde. Et comble de déréliction pour les Yougoslaves : ces puissances occidentales, pourtant entièrement responsables de l'effusion de sang et de la dévastation, ont pu apparaître comme... des sauveurs !

Dès la fin de la Guerre froide donc, la nature hideuse du capitalisme, désormais libéré de la bride que le monde communiste concurrent lui imposait jusqu'alors, a pu se révéler sans plus aucune retenue. Ces bombardements impitoyables sur la Yougoslavie furent les premières concrétisations d'une longue série d'agressions prédatrices réalisées par une institution non élue, l'OTAN, qui se place au-dessus des lois, des nations et des peuples.

Résumé

Selon l'auteur, historien et politologue nord-américain, sous couvert d'une opération humanitaire, l'intervention de l'Otan en 1999 au Kosovo, dirigée par les Etats-Unis, avait pour but de mettre la Yougoslavie sous la suzeraineté de l'économie libérale. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Michael Parenti (Auteur)
Éditeur(s)
Date de parution
17 septembre 2014
Rayon
Europe des Balkans
Contributeur(s)
Daniel Sillou (Traducteur), Diana Johnstone (Préfacier)
EAN
9782915854657
Reliure
Broché
Dimensions
22.0 cm x 14.0 cm x 1.6 cm
Poids
330 g