Que l'homme puisse créer : l'humanisme de Gaston Fessard, s.j. - Michèle Aumont

Que l'homme puisse créer : l'humanisme de Gaston Fessard, s.j.

Michèle Aumont

Cerf | septembre 2004
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Ce que dit l'éditeur

Le jésuite Gaston Fessard est mort en 1978; il n'a donc pas connu les nouveaux phénomènes de mondialisation qui interrogent le monde depuis la chute du mur de Berlin de 1989. Mais par sa personnalité, sa formation ignatienne, son premier livre en 1936 «Pax Nostra» (voir le tome II du présent ouvrage paraissant en même temps aux Éditions du Cerf) et par les interpellations sociopolitiques qui en résultèrent, qu'il adressa à ses contemporains, Gaston Fessard est de ceux qui ont oeuvré pour un humanisme ignatien. Cet humanisme n'est-il pas en mesure de rencontrer ce qu'a de fondamental toute existence humaine?

Les fractures Est-Ouest entre Soviétiques et hommes de la City, les divorces entre structuralistes et individualistes, les abîmes entre sous-prolétaires et nantis, ne l'ont pas laissé insensible. Mieux, il a été de ceux et de celles qui ont su, ou savent encore, apprendre leur vie durant à se hisser vers l'universel, mais sans s'embourber dans l'idéologique.

La liberté de l'homme ou de la femme debout, tout comme la dignité de l'homme ou de la femme qui souffrent ne sont pas éphémères, ni illusoires: il n'empêche que ces conditions ont tout à gagner en cultivant la tâche personnelle et sociale de discernement d'une part, et d'autre part en honorant les libertés créatives de la personne humaine et celles en principe de chaque contexte socio-culturel.

À quatre siècles de distance, saint Ignace de Loyola reste pour Gaston Fessard un inspirateur susceptible de conduire la quête d'humanisme sans piéger l'éthique ni la spiritualité; une quête déjà si impérieuse du temps d'Ignace! Mais quel humanisme pour quel universel? Et quel universel pour quel humanisme?

Gaston Fessard a éprouvé cet universel qui porte et transcende valeurs, projets et perspectives, afin que l'Homme puisse créer! Michèle Aumont, avec sa culture de la socialité et avec son intuition féminine, a osé parler d'un humanisme ignatio-fessardien: l'intériorité qui s'affirme avec Ignace, ne répond-elle pas en quelque sorte à la critique moderne, en justifiant l'obéissance chrétienne à l'égard de Dieu, comme étant une légitime et libre demande d'amour de la part de celui ou de celle qui avouent ne pas savoir aimer de l'amour divin qui a pourtant été semé dans le coeur de chacun et de chacune? Or, Gaston Fessard n'apporte-il pas à l'intériorité humaine un changement social d'échelle? Vivre un changement désormais indéfini.

Résumé

Mort en 1978, le jésuite G. Fessard, grâce à sa personnalité et sa formation ignacienne, a oeuvré pour un humanisme ouvert sur les interrogations sociopolitiques contemporaines. Ainsi la liberté, la dignité ne sont ni éphémères, ni illusoires, mais elles ont tout à gagner en cultivant la tâche personnelle et sociale de discernement et les libertés créatives. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Michèle Aumont (Auteur)
Éditeur(s)
Date de parution
2 septembre 2004
Collection(s)
Histoire de la morale
Rayon
Théologie classée par théologiens
EAN
9782204073875
Nombre de pages
327 pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0 cm x 14.0 cm x 2.2 cm
Poids
601 g
Michèle Aumont

À propos de l'auteur

Michèle Aumont

Michèle Aumont a mené une vie aux nombreux détours, assez proche par certains aspects de celle de Simone Weil. Professeur de philosophie, elle a choisi de partager pendant plus de 10 ans la vie des travailleurs, ouvriers et employés. Elle est ensuite devenue conseillère de synthèse. Elle se consacre désormais à l'écriture.