L'ombre d'Octobre : Révolution russe et le spectre des soviets - Pierre Dardot

L'ombre d'Octobre : Révolution russe et le spectre des soviets

Pierre Dardot , Christian Laval

LUX | novembre 2017
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Ce que dit l'éditeur

Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes, accrochés aux emblèmes, rituels et formules desséchées, continuent aujourd'hui d'en faire une référence identitaire. À quoi bon alors en parler encore ? Le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchevisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d'un leader, culte de l'État-nation, obsession de la prise du pouvoir par l'insurrection, refus de la démocratie et de l'autonomie des formes d'auto-organisation, autant d'éléments qui forment ce qu'il faut appeler « l'ombre d'Octobre ». La prise du pouvoir par les bolcheviks a été une catastrophe pour le mouvement ouvrier et pour l'histoire même de l'émancipation. Elle doit être mieux comprise dans sa logique profonde. Du Parti souverain à l'État national, il y a en effet continuité : le bolchevisme a été la culmination fanatique et délirante de la doctrine occidentale de la souveraineté de l'État. Tournant le dos à ce communisme d'État, une politique du commun s'invente aujourd'hui qui renoue avec d'autres expériences révolutionnaires et met en oeuvre le principe démocratique de l'autogouvernement. Pierre Dardot est philosophe et chercheur à l'Université Paris-Nanterre. Christian Laval est professeur de sociologie à l'Université Paris-Nanterre. Depuis 2004, ils animent le groupe d'études et de recherche « Question Marx », qui entend contribuer au renouvellement de la pensée critique, et ont déjà publié ensemble La nouvelle raison du monde (La Découverte 2009), Marx, prénom : Karl (Gallimard, 2012), Commun. Essai sur la révolution au xxie siècle (La Découverte, 2014) et Ce cauchemar qui n'en finit pas (La Découverte, 2016).

Résumé

Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes, accrochés aux emblèmes, rituels et formules desséchées, continuent aujourd'hui d'en faire une référence identitaire. À quoi bon alors en parler encore ? Le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchevisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d'un leader, culte de l'État-nation, obsession de la prise du pouvoir par l'insurrection, refus de la démocratie et de l'autonomie des formes d'auto-organisation, autant d'éléments qui forment ce qu'il faut appeler « l'ombre d'Octobre ». La prise du pouvoir par les bolcheviks a été une catastrophe pour le mouvement ouvrier et pour l'histoire même de l'émancipation. Elle doit être mieux comprise dans sa logique profonde. Du Parti souverain à l'État national, il y a en effet continuité : le bolchevisme a été la culmination fanatique et délirante de la doctrine occidentale de la souveraineté de l'État. Tournant le dos à ce communisme d'État, une politique du commun s'invente aujourd'hui qui renoue avec d'autres expériences révolutionnaires et met en oeuvre le principe démocratique de l'autogouvernement. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Pierre Dardot (Auteur), Christian Laval (Auteur)
Éditeur(s)
Date de parution
2 novembre 2017
Collection(s)
Humanités
Rayon
Russie
EAN
9782895962670
Nombre de pages
296 pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0 cm x 13.4 cm x cm