La malfaçon : monnaie européenne et souveraineté démocratique - Frédéric Lordon

La malfaçon : monnaie européenne et souveraineté démocratique

Frédéric Lordon

19,47 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
20,50 €
Disponibilité en ligne
à commander
Expédié sous 8 j
Existe aussi en version numérique : pdf epub

Ce que dit l'éditeur

La malfaçon

L'européisme est devenu le pire ennemi de l'Europe. Ne voulant plus que « l'Europe » intransitivement, c'est-à-dire sans le moindre égard pour ses contenus concrets, prêt s'il le faut à martyriser des peuples entiers, il est devenu une obstination aveugle. Au-delà de ses pires désastres économiques, sa tare congénitale est politique : le déni absolu de toute expression des souverainetés populaires. Certains, à gauche, continuent cependant de croire qu'on pourra changer l'euro austéritaire en un euro social. Mais, la crise présente l'a assez démontré, une monnaie unique aimable suppose d'être parachevée par une union politique authentique... que l'européisme présuppose sur le mode de la pure pétition de principe sans jamais vouloir en analyser les improbables conditions de possibilité.

L'urgence, politique et économique, commande donc de réexaminer de près l'option de la sortie de l'euro. Sous deux codicilles cependant : 1) reconstruire les concepts de souveraineté et de nation d'une manière qui les rendent irrécupérables par l'extrême-droite ; 2) réaffirmer que défaire l'euro n'exclut nullement de continuer à oeuvrer pour l'approfondissement résolu de tous les autres liens - extra-économiques ! - entre les peuples européens, ni même de penser à refaire un commun monétaire européen sous la forme, non plus d'une monnaie unique, mais d'une monnaie commune.

Résumé

L'européisme est devenu le pire ennemi de l'Europe, déniant toute expression des souverainetés populaires. L'auteur défend l'idée d'une monnaie commune, à défaut de monnaie unique, qui serait dotée de représentants nationaux : euro-franc, euro-pesetas, etc., et qui s'échangerait à taux fixe contre l'euro. La BCE prendrait alors le rôle d'un super agent de change. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Date de parution
26 mars 2014
Rayon
Économie
EAN
9791020900937
Nombre de pages
295 pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0 cm x 15.0 cm x 2.0 cm
Poids
383 g
nothumb-auteur.jpg

À propos de l'auteur

Frédéric Lordon

Frédéric Lordon, disciple du philosophe hollandais Spinoza, voudrait voir se développer une économie politique fondée sur l'éthique et les sciences sociales. Directeur de recherche au CNRS, il s'intéresse aux crises du capitalisme actionnarial et des marchés financiers.