Truands, brutes et autres gueules du cinéma français des années 80

Adrien Bostmambrun

Aléas | octobre 2008

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Ce que dit l'éditeur

Les Valseuses l'avait déjà montré : le cinéma français des trente dernières années, après avoir longtemps cultivé l'image du "héros" et du "jeune premier", fait prévaloir la verve anticonformiste, et souvent peu catholique, du loubard, du pervers sexuel, du révolutionnaire dans son sens le plus global. Loin des Gabin, Gérard Philippe, Charles Denner, Alain Delon et autres Lino Ventura en leur temps, Gérard Depardieu, Patrick Dewaere, Richard Bohringer, Bernard-Pierre Donnadieu, Philippe Léotard, Guy Marchand et de nombreux autres imposent, entre 1980 et 1990, un style pour le moins inhabituel.

Durant la décennie 70, dans le sillage de Mai 68, des acteurs français amenés à briller s'étaient érigés en véritables "antihéros" au milieu des éternels séducteurs...

Résumé

Après avoir longtemps cultivé l'image du héros ou du jeune premier, le cinéma français fait prévaloir, entre 1980 et 1990, de nouvelles figures plus anticonformistes : le loubard, le pervers, le révolutionnaire dans son sens le plus global. Des acteurs français vont briller dans leur nouveau rôle : Gérard Depardieu, Richard Bohringer, Guy Marchand, etc. ©Electre 2024