La nuit finit à Tours : naissance du parti communiste français. L'ensemble des interventions du Congrès de Tours (1920) - Jean Fréville

La nuit finit à Tours : naissance du parti communiste français. L'ensemble des interventions du Congrès de Tours (1920)

Jean Fréville

Delga | février 2021
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Ce que dit l'éditeur

La nuit de l'humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, « finit à Tours ». En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d'octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d'Augias de la SFIO qui s'était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français.

Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l'historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l'économie de cette question de l'opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l'adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme.

Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme « de gauche » et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le XXe siècle de part en part jusqu'aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d'Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les États-Unis). Et plus près de nous, qu'aurait pu écrire Jean Fréville sur l'évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N'est-ce pas encore cet arc colla- borationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions « colorées » de l'OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l'escroquerie d'une supposée « Europe sociale » par définition impossible du fait des oukazes sur la « concurrence libre et non faussée » verrouillés par la règle de l'unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l'UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l'ascencion d'un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF.

Comme hier à Tours, aujourd'hui, au tournant du centenaire de ce parti, c'est indubitablement de la prise de conscience et de l'éradication ou non de ce fléau qu'est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.

Résumé

En 1950, l'historien J. Fréville analyse les conditions dans lesquelles s'est déroulé le 18e congrès national de la SFIO de 1920 au cours duquel est créé le parti communiste français. Il aborde l'attitude des socialistes durant la Première Guerre mondiale et examine plus généralement la question de l'opportunisme politique et la collaboration de classe. Suivi du compte rendu des débats du congrès. ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Jean Fréville (Auteur)
Éditeur(s)
Date de parution
1 février 2021
Collection(s)
Histoire
Rayon
Politique
Contributeur(s)
Rémy Herrera (Préfacier)
EAN
9782376072003
Nombre de pages
712 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 5.2 cm
Poids
1100 g

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