Les grains du désordre : l'Etat face aux violences frumentaires dans la première moitié du XIXe siècle
Nicolas Bourguinat
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDe la fin de la Révolution au milieu du XIXe siècle, la question des subsistances est encore une contrainte majeure pour l'ordre public. La liberté du commerce des grains, réalisée dans la loi depuis 1797, demeure l'objet d'un consensus fragile des élites dirigeantes et elle provoque périodiquement des vagues de contestation populaire. Autour des approvisionnements et des prix alimentaires, en effet, le peuple des consommateurs et les pouvoirs publics sont engagés dans un jeu instable et fiévreux, fait de demandes et de rétributions matérielles autant que symboliques. Comme répertoire de l'action collective, la violence frumentaire est-elle vouée à reproduire les gestes contestataires de l'Ancien Régime ? Comment l'Etat envisage-t-il de moderniser ses relations avec la société par rapport à cet enjeu frumentaire qui mobilise autour de lui un monde complexe de professions et d'opérateurs ? Si l'idée d'un «contrat social des subsistances» se trouve mise en cause pendant ce demi-siècle, existe-t-il des voies permettant à la contestation de se politiser ? |
RésuméLa question des subsistances est une contrainte majeure de l'ordre public tout au long du XIXe siècle. La loi de 1797 impose la libre circulation des grains. En réalité, il y a eu des clivages sociaux entre les producteurs contrôlant les prix et les quantités et les consommateurs. Etudie le rôle de l'Etat et de la contestation dans l'émergence d'un contrat social sur cette question. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Nicolas Bourguinat
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
11 mars 2002
Collection(s)
Civilisations et sociétés
Rayon
Histoire de France
EAN
9782713214028
Nombre de pages
542
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
3.5
cm
Poids
949
g
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