Les promesses du haut pays

Ce que dit l'éditeur

Les Promesses du haut pays

Après avoir quitté son Beaujolais natal et le moulin à scier qui ne la nourrit plus, la famille Mahaux se retrouve en 1930 à Rochessac sur le haut pays, si proche du ciel et des futaies de sapins du mont des Chirats. Les coups du sort et la jalousie de ses concurrents martèlent la vie de Jean, de Mélanie, sa femme, et de ses deux enfants. On leur fait payer cher leur position d'étrangers et leur réussite dans l'exploitation d'une scierie et le commerce du bois. L'amitié, la vraie, celle que la famille Mahaux partage avec le petit Didi, puis avec la famille Sabot et plus tard avec Zachaïr, l'idiot du village, saura-t-elle enfin détrôner la jalousie ?

Jean et Mélanie pourront-ils vivre heureux parmi ceux du haut pays ?

Elle connaît son fils mieux que personne : il sait pardonner certains actes, certaines habitudes, mais il ne faut pas abuser de sa clémence et le jour où la colère, la vraie, le prendra, il faudra se sauver, ne pas rester en face de lui. Elle se souvient du caractère docile et sans une bribe de méchanceté de son fils adolescent. La guerre l'a changé. Ses excès de fureur la terrifiaient lorsqu'il se prenait le bec avec son frère...

Rose demande à Marthe si elle s'occupe toujours de la Vierge de son papa.

« Plus que jamais Mémé. Elle a sauvé la scierie du feu.

- Ne le dis pas à ton père, il dirait que ce ne sont que des bondieuseries. »