Prenez un coq : trente-cinq façons de passer du coq à l'âne à lire au jour le jour
Jean-Baptiste Harang
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurPrenez un coq Prenez un coq et plumez-le jusqu'à lui faire rendre l'âne. Car il n'y a jamais loin du coq à l'âne, guère plus que de la coupe aux lèvres, guère moins que du Capitole à la Roche Tarpéienne. Pendant l'été 2003, l'auteur fut mis en demeure chaque jour d'illustrer par la plume une expression qu'il n'avait pas choisie, tombée par hasard dans une conversation et prise au pied de la lettre : « Passer du coq à l'âne ». On voit bien qu'il suffisait de plumer l'un pour éviter le bonnet de l'autre. Le passage du coq vers l'âne est étroit et ne connaît pas de retour. Pour l'avoir traversé trente-cinq fois, et revenir à vide dans le sens de la pente, on peut dire ce qu'il faut d'humour, de santé, d'érudition et de mauvaise foi, d'abnégation et de ridicule pour fouiller des entrailles qui ne nous ont rien fait, les retourner comme des gants (c'est assez salissant), leur chatouiller l'étymologie, la généalogie et la parentèle pour que, comme jadis elles prédisaient à Rome un avenir incertain, elles nous lâchent de guerre lasse : « Pour faire l'âne, c'est par là... » Nous y sommes. |
RésuméEssai autour de l'expression "passer du coq à l'âne". J.-B. Harang rappelle entre autres que le coq est vain, que le coq lit Cocteau, que monsieur Paul Coq est mort en 1880 et que Jean de La Fontaine consacra onze fables à l'âne et quatre au coq. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Jean-Baptiste Harang
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
10 avril 2008
Collection(s)
Verdier poche
Rayon
Littérature française
EAN
9782864325307
Nombre de pages
86
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
0.8
cm
Poids
85
g
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