Brassens avant Brassens

Ce que dit l'éditeur

Lorsque Georges et Emile se rencontrent, à Sète, en 1930, ils n'ont pas vingt ans à eux deux. Bientôt, ils ne se quittent plus. Aucune espièglerie n'effraie Brassens et son ami, qui répond aux sobriquets de «Tube», «Corne de Roc», avant d'être baptisé «Corne d'aurochs».

Survient la guerre. Georges demeure chez Jeanne, impasse Florimont. Son rêve : voir les chansons qu'il compose interprétées par des artistes en vogue. En attendant, il passe ses journées à serrer des boulons chez Renault. Un jour, S.T.O. oblige, il doit partir pour l'Allemagne...

Emile Miramont ressuscite une époque disparue, avec ses éclats, ses chahuts, sa joie de vivre, ses personnages. Au fil des pages apparaissent tous ceux auxquels Brassens donnera vie dans ses chansons : l'Auvergnat, Jeanne et sa cane, le bricoleur, la traîtresse, Jo l'Amazone qui inspira P... de toi...

Des tartines beurrées de la rue de l'Hospice jusqu'à sa «découverte» par Patachou en 1952, des vaches maigres - squelettiques ! - de l'immédiat après-guerre aux premières trompettes de la renommée, Brassens est ici raconté comme il ne l'avait jamais été.