Gabriel Ringlet

Gabriel Ringlet dit s'abreuver à trois sources : la Bible, le journal et la poésie. Adolescent de l'après-guerre et des débuts de la construction européenne - il est né en Belgique en 1944 -, il se passionne pour l'actualité et découvre la poésie, Shéhadé, Senghor, Césaire, Rilke. Au séminaire qu'il entreprend parallèlement à des études de langues et littérature orientales à l'université de Liège, il n'entend pas y renoncer mais les enrichit de sa découverte de l'exégèse et de la langue hébraïque qui lui permet la lecture directe de la Bible. Il est ordonné en 1970. Il ajoute rapidement à son ministère paroissial un poste de professeur de journalisme et d'ethnologie de la presse à l'université de Louvain après la publication de sa thèse, Le mythe au milieu du village. Comprendre et analyser la presse locale. Il consacre plusieurs livres au journalisme, Dieu et les journalistes, La puce et les lions : le journalisme littéraire, Ces chers disparus. Essai sur les annonces nécrologiques dans la presse francophone, Ecrire au quotidien, pratique du journalisme. Il aborde également les questions qui secouent l'Eglise : Dialogue et liberté dans l'Eglise, écrit avec Jacques Gaillot, L'évangile d'un libre-penseur, Dieu serait-il laïque. Il a aussi écrit des essais de spiritualité, Eloge de la fragilité, Prières glanées, Et je serai pour vous un enfant laboureur. Signataire en 1993 du Manifeste pour la culture wallonne, il appartient à l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique.