La clarinette
Vassilis Alexakis
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurVassilis s'aperçoit un jour qu'il a oublié le mot «clarinette». Il voit des clarinettes partout, mais le mot ne revient pas, ni en français, sa langue d'adoption, ni en grec, sa langue natale. Pourquoi perd-on la mémoire ? À Paris, son éditeur, qui est aussi son plus ancien et plus cher ami, a un cancer. Il le veille. La maladie progresse. Les souvenirs affluent, émouvants et cocasses. À Athènes aussi la crise mine la société. Le racisme se répand dans la ville autrefois si accueillante pour les métèques. Voici pourtant une jeune fille nommée Orthodoxie qui anime l'équipe de football des SDF, et Lilie, qui, à cent un ans, tricote des pull-overs pour les enfants défavorisés. Au Parthénon, les Anciens ont élevé un autel à l'oubli. On écrit toujours sur des absences, n'est-ce pas ? L'oeil vif, la plume rapide, Vassilis Alexakis a quelque chose du funambule sur son fil. |
RésuméLe narrateur raconte à son éditeur mourant ses pensées et ses souvenirs, à propos de la Grèce, d'Orthodoxie, une fille qui anime l'équipe de football des SDF d'Athènes, des armateurs grecs, mais aussi de la mémoire, de cet autel érigé autrefois au Parthénon, dédié à l'oubli, et enfin d'un mot disparu que le narrateur a justement oublié : clarinette. Prix François Billetdoux 2015. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
19 février 2015
Collection(s)
Cadre rouge
Rayon
Littérature française
EAN
9782021167696
Nombre de pages
350
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
2.5
cm
Poids
382
g
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À propos de l'auteurVassilis Alexakis est un écrivain qui écrit en grec, sa langue natale, comme en français, sa langue d'adoption. Il a reçu le prix de la langue française pour l'ensemble de son oeuvre. |